
Chaque année, des milliers d’entreprises règlent leur taxe foncière sans remettre en question le montant imposé. Pourtant, près de 30 % d’entre elles paient trop (hors industrie), parfois depuis plusieurs années.
Ce constat est appuyé par les nombreuses anomalies relevées dans les bases d’évaluation utilisées par l’administration fiscale.
La taxe foncière sur les propriétés bâties repose sur la valeur locative cadastrale d’un bien. Cette valeur est censée représenter le loyer annuel théorique d’un local, calculé à partir de données techniques fournies (ou interprétées) par l’administration fiscale.
Mais dans la réalité, cette base est souvent faussée par :
des déclarations obsolètes ou inexactes
des modifications jamais signalées (travaux, divisions, changement d’usage)
des catégorisations erronées ou des coefficients mal appliqués
Le tout aboutit à une taxe calculée sur une valeur largement surévaluée. Et comme cette fiscalité est complexe, automatique et rarement auditée, la plupart des entreprises la subissent sans la questionner.
1. Surfaces incorrectes
Une mauvaise mesure ou une mauvaise ventilation entre parties principales et secondaires fausse directement le calcul de la valeur locative.
2. Catégorie mal attribuée
Les locaux professionnels sont classés dans 39 catégories (bureaux, entrepôts, commerces, etc.). Une mauvaise affectation (ex : bureau à la place d’un atelier) peut entraîner un tarif multiplié par deux ou trois.
3. Changement non signalé
Travaux, démolition, changement d’activité… s’ils ne sont pas déclarés, la fiche d’évaluation reste bloquée sur un état dépassé du bien.
4. Coefficient de localisation inadapté
Un local peut être surtaxé s’il est considéré en zone « premium » alors qu’il ne l’est plus. Ce coefficient influe directement sur le tarif appliqué à chaque m² pondéré.
Selon la taille du local, l’écart peut représenter plusieurs milliers d’euros par an, pour un seul site.
Et comme cette taxe est annuelle, une erreur non corrigée depuis 5 ans peut générer une surimposition cumulée très lourde.
Oui. Et contrairement à une idée reçue, ce n’est pas trop tard. Dans la majorité des cas, vous pouvez contester sur 2 années (N et N-1). Mais dans certaines situations précises, comme une erreur matérielle manifeste (surface, affectation, démolition non prise en compte), il est possible de remonter jusqu’à 6 ans.
Exemples :
Un local déclaré comme « magasin » alors qu’il est devenu un entrepôt
Une division non intégrée par les services fiscaux
Une erreur de coefficient de pondération dans le calcul
Dans tous les cas, la contestation doit reposer sur des données précises et comparables, issues des fichiers cadastraux, des valeurs de référence et de la réglementation applicable.
Voici quelques signaux qui doivent vous alerter :
La surface déclarée semble trop élevée
Le local a changé d’usage (ou été divisé) mais rien n’a été signalé
Vous avez emménagé dans des locaux récents mais le montant reste élevé
D’autres entreprises autour de vous paient beaucoup moins pour des surfaces similaires
Même sans expertise fiscale, vous pouvez aujourd’hui faire un premier diagnostic rapide, à partir de votre adresse et de quelques données sur vos locaux.
Pour permettre aux entreprises de vérifier si leur taxe foncière est juste, nous avons développé un simulateur, qui est accessible en ligne.
Scantaxe.fr permet de :
comparer votre valeur locative aux références disponibles
détecter des anomalies de surface, de catégorie ou de coefficient
obtenir un premier rapport d’écart potentiel
Vous pouvez utiliser ce simulateur gratuitement.
Accédez-y ici : www.scantaxe.fr
Et si vous souhaitez aller plus loin ou vérifier plusieurs sites, contactez-nous pour une analyse détaillée, réalisée à partir des données cadastrales, des fichiers FLP et de nos bases de comparaison sectorielle.
Le système actuel est complexe, peu transparent, et rarement mis à jour automatiquement. Les collectivités locales n’ont aucun intérêt à signaler une surévaluation, car cela réduit leurs recettes fiscales.
Quant aux entreprises, elles considèrent souvent cette taxe comme une ligne incompressible. Pourtant, il s’agit d’un impôt calculé, pas figé.
L’État lui-même reconnaît les limites du système actuel, issu d’une réforme de 2017, mais toujours basé sur des fichiers parfois vieux de plus de 10 ans.
Vérifiez votre situation avec le simulateur gratuit sur www.scantaxe.fr
Comparez vos données avec des biens équivalents
Contactez un expert si un écart significatif est détecté
Initiez une demande de rectification ou un recours si vous êtes surimposé
Faire ce point ne vous engage à rien. Mais peut vous faire récupérer des sommes importantes, et surtout corriger la base pour les années futures.

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